Un documentaire spontané, filmé au smartphone, au fil des rencontres, c’est ainsi que sont introduites les 32 minutes de Montagne de l’esprit. Des rencontres qui continuent lors de cette première. Dans le public, certains sont venus par hasard, d’autres sciemment, avec l’envie de partager un moment ensemble. Tous repartent avec le sourire. Retour sur une soirée réussie avec brio.
L’objectif de la soirée va plus loin que la simple diffusion. Dans le même esprit que le documentaire, c’est avant tout du partage et du lien qui voient le jour. Acteurs de l’économie sociale et solidaire, enfants, membres d’associations, collaborateurs ou encore personnes touchées par les sujets que Montagne de l’esprit aborde, ils sont réunis pour l’événement. Une fois la trentaine de personnes installée, un temps pour se connaître et faire connaissance débute, par une première réflexion sur le bonheur. Par petits groupes, les gens échangent sur ce qui les rend heureux, et à quels objectifs de développement durable ils sont sensibles. Il y a là le souhait que les spectateurs ne soient pas seulement observateurs, mais aussi acteurs. La soirée est lancée.
Silence dans la salle
L’image s’anime sur un camion Tata, typique du Népal, puis sur Lesly et Constance Cousin au début de leur voyage à l’autre bout du monde. Montagne de l’esprit, c’est un regard curieux porté sur ce qui se présente. De ce voyage émerge un questionnement sur le bonheur et la notion sous-jacente des différents Objectifs de Développement Durable, à la faveur des rencontres : le bouddhisme, les sciences, les émotions avec Matthieu Ricard, l’empouvoirement des femmes et des populations isolées avec Revita et Sanjeev, l’environnement, l’éducation, le tourisme responsable avec Sadiksha. La demi-heure de film se termine sur des rires dans le public. Les réactions sont immédiates : applaudissements, félicitations et questions spontanées adressés aux sœurs jumelles. Dans le public, Stéphane, qui, lui, a travaillé au Népal, dit retrouver une trace fidèle de ce qu’il a lui-même expérimenté là-bas.
Lesly nous présente ensuite la genèse et le cheminement de l’association Dooble Impact, nous embarquant avec elle, par le partage honnête, des “Up and Down” de l’aventure.
Elle porte une grande importance à citer tous les protagonistes de Dooble Impact et tous les collaborateurs sans qui, comme elle aime le rappeler, rien n’aurait été possible.
Temps convivial
Au programme ensuite : buffet éco-responsable et échanges entre convives. Les discussions tournent autour de voyages, du bonheur, de Dooble Impact, de Lesly et Constance. Une participante prévoit de partir en road trip dans quelques semaines et se trouve inspirée par un tel voyage. Tous, sauf Lesly trop occupée à s’entretenir avec le public, se régalent des collations offertes. Monique de Art Sep’, pour ne citer qu’elle, laisse un mot dans le livre d’or : “Milles bravos ! C’était génial. Le film tellement vrai ! Tous mes encouragements pour la suite.” Une suite qui promet après un évènement comme celui-ci. Dooble Impact a pour vocation la collaboration et la connexion à soi, aux autres, et à la planète, sous le prisme des 17 objectifs de développement durable. Alors, on peut le dire, ce soir du 28 février à la Maison des Associations à Lille, Dooble Impact a été fidèle à ses engagements en nous faisant vivre un grand soir.
Crédit :
Marie Sollier-Verger – étudiante en journalisme à l’Académie ESJ